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Rencontre avec Marion Ravel

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A l'occasion de l'installation sur le thème du jardin, merci a rencontré Marion Ravel, gérante des poteries Ravel, manufacture jusqu'alors dirigée par les hommes de la famille depuis cinq générations.

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Quelle est l’histoire de la manufacture Ravel ?


C’est une belle histoire de famille. Notre manufacture date de 1837. Ma sœur Julie et moi sommes la cinquième génération. Nous avons beaucoup de chance de pouvoir continuer cette belle tradition familiale !

La manufacture se visite et nous invitons tous les amoureux du jardin, de la céramique à venir nous visiter et découvrir nos ateliers. La manufacture est très grande et typique avec une grande cheminée, une grande cour avec des murs couverts de lierre et chargés d’histoire. Beaucoup d’hommes et de femmes se sont succédés et l’atmosphère garde trace de leur travail. 

Vous vous consacrez au travail de l’argile, comment travaillez-vous cette matière première ?

Nous sommes de vrais amoureux de l’argile et notre métier commence dès la transformation de la terre en pâte argileuse. Nous avons une carrière d’argile à st Zacharie située à 15km de la manufacture. Dans la cour de l’usine nous avons un tas argileux et prélevons tous les jours de quoi produire en moyenne 5 tonnes de pâte argileuse. Ainsi, nous maîtrisons la qualité de notre argile au quotidien. Nous sommes les seuls dans notre catégorie à produire sur place notre matière première.
Une fois produite, l’argile est distribuée dans chacun des ateliers : les mouleurs la préfèrent ferme, les potiers la « boudine » pour pouvoir mieux la débiter en petits morceaux pour les petits pots. Notre terre est très douce au toucher et a une couleur particulière, un blond rosé qui fait notre marque de fabrique.

Vous défendez un savoir-faire et une fabrication artisanale, qu’est-ce qui fait la qualité de vos poteries ?

Nous ne défendons rien. Notre métier de céramiste est en effet ancestral et nous perpétuons ces gestes magnifiques avec un réel bonheur.

Notre métier nous permet d’expérimenter plein de choses : des nouvelles couleurs de terre, d’émaux et des formes sans arrêt. Nous sommes très fiers de pouvoir toujours produire à la main et à Aubagne en Provence.
Tantôt très contemporaine, comme la dernière collaboration que l’on vient de faire avec Jean-Marie Massaud qui a dessiné Uluru, une collection superbe. Tantôt des formes ancestrales, qui nous ravissent toujours, comme les Tians, grands saladiers pour les salades, des grosses cruches qui sont indémodables, ou les jarres qui vont si bien dans les jardins pour les géraniums.Notre qualité et notre résistance au gel vient de la qualité de notre argile, de la façon que l’on a de la mouler à la main, de l’épaisseur de nos produits et aussi bien sûr de la cuisson. Il faut impérativement avoir une cuisson longue et haute pour bien cuire au cœur les vases. 

Il y a un retour à l’aménagement des terrasses et jardins, la poterie traditionnelle est-elle tendance ?

La décoration des jardins et terrasses est en plein essor. Tout le monde a un réel plaisir à s’occuper de son balcon ou de son jardin. La plantation en pot permet également de planter là où il n’y a pas de terre en apportant une touche déco !
Beaucoup de matériaux sont disponible sur le marché : le plastique , les résines…Mais on assiste à un vrai retour en force de la terre cuite. Les pots en terre sont complètement naturels et apportent une meilleure isolation au froid et au chaud aux racines des plantes (comme les tuiles d’un toit). De plus, grâce à la porosité de la terre, il y a une meilleure aération. Ce matériau ancestral devient et reste très contemporain et tendance.

 

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VASE-JASMIN

 En savoir plus : www.poterie-ravel.com

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Pots en terre cuite Ravel disponibles chez merci à partir de 22€

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Autour du jardin

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C'est maintenant que tout se joue dans le jardin. A cette occasion, merci a sélectionné pour vous une gamme d'accessoires pour les mains vertes. De l'arrosoir jaune au pot en terre cuite en passant par l'iconique lampe tempête, découvrez la sélection merci pour ceux qui aiment vivre sur leur balcon, leur terrasse ou leur jardin.

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Découvrez toute la sélection jardin

Les Mauvaises Graines envahissent merci jusqu'au 28 avril

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Vetra, l'habilleur du professionnel

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merci présente la collection de vêtements de travail Vetra, marque créée en 1927 par Edouard Beerens sur l'île saint Louis. Des pièces authentiques aux matières nobles et robustes qui habillaient autrefois ouvriers et travailleurs.

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Les vêtements de travail Vetra ont toujours été fabriqués dans les plus belles matières (moleskine, croise lourd retors…) et avec le plus grand soin. Les artisans et ouvriers de l’époque étaient fiers de les porter. Pas étonnant donc que le slogan de la marque était « l’habilleur du professionnel ».

 

La mutation en « workwear » s’est faite facilement pour s’adresser à des hommes qui apprécient la valeur d’usage des produits, à la ville comme à la campagne. Les formes de vestes, pantalons, cottes et gilets  sont des articles authentiques, avec une coupe actualisée.

La clientèle masculine est sensible au fait que Vetra soit une marque avec une histoire et des articles fabriqués en France.

De son origine, le nom est resté rouge sur fond noir, caractéristique des années 20 et 30, avec son usine symbolisée comme à  l’époque. Ce logo a été déposé par Edouard Beerens en 1927.

Le vêtement de travail a toujours eu un aspect transgressif. Le bleu, symbole de nos vêtements n’est pas seulement une reconnaissance de l’appartenance au monde du travail.

 

C’est aussi un élément typiquement français. Comme l’indigo américain des jeans américains, l’hydrone français se patine avec le temps. Comme les Mauvaises Graines, le vêtement de travail mue en workwear retrouve des lettres de noblesse …

 

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Merci à Patrick Beerens, qui perpétue la tradition du vêtement de travail Vetra

Collection Vetra chez merci, à partir de 105€

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Rencontre avec Dominique Cathelin

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Derrière le potager de merci se cache Dominique Cathelin, paysagiste passionnée et fervente partisane de l'intégration de la nature en ville. Rencontre

Dominique Cathelin

Comment avez-vous imaginé le jardin potager de merci ?

Nous avons souhaité créer un potager chez merci en clin d’œil à la rue du Pont-au-choux et pour rappeler l’ambiance de la cantine. Le système du carré rappelle le potager. Il y a des fruits, des légumes et tout plein d’herbes aromatiques. Rhubarbe, céleri, thym, citronnelle…Tous ces produits sont utilisés pour réaliser des jus, des crumbles ou des tartes. Et tout est bio. Nous avons aussi rajouté des fleurs saisonnières au potager : des anémones du Japon, des cosmos, de la lavande et des jonquilles. Sur les murs, il y a de la vigne vierge, du lierre, des rosiers grimpants et du chèvrefeuille. Les merles viennent s’y nicher avec bonheur. Et quand les portes sont ouvertes l’été, les gens sont curieux.C’était un challenge dans le temps et dans la réalisation car la petite cour charmante actuelle était autrefois un terrain vague avec une vieille taule et des gravats. Le potager a été réalisé en 9 jours ! Aujourd’hui, on peut dire que cet espace vieillit bien et qu’il s’est très bien intégré. Tout le monde en profite y compris les voisins. On y trouve des abeilles, des coccinelles, des rouges-gorges, et des merles qui viennent pondre leurs œufs. C’est un petit bout de campagne dans la ville, un véritable paradis urbain.

Pouvez-vous nous parler de votre métier de paysagiste ?

J’exerce le métier de paysagiste depuis plus  de 18 ans. Ça m’a pris un jour et ça ne m’a jamais quitté. C’est un métier riche en découvertes. De lieux, plus ou moins hospitaliers, dans lesquels la nature peine parfois à rentrer. De rencontres, avec les éléments comme le vent ou la lumière, mais aussi avec les gens. Certains vous font totalement confiance, d’autres qui ont une idée précise de ce qu’ils veulent mais qui ne savent pas forcément ce qui est faisable ou non.
Il faut discuter longuement, montrer ce qu’on va faire afin qu’ils visualisent bien le résultat. J’essaye de garder le côté poétique, de ne pas faire quelque chose de figé. L’idée du jardin maitrisé me fait un peu peur car la nature a toujours le dernier mot. Et puis je pense qu’à notre époque, c’est à nous de nous adapter et de laisser un peu de place à la nature. Parce qu’aujourd’hui, on la fait fuir avec des pratiques assez condamnables. Si on veut qu’elle revienne, il faut lui faire de la place. C’est pour ça que la politique de la nature dans la ville est vraiment essentielle. Ça fait du bien aux gens. Dès qu’on plante quelque chose quelque part, les gens viennent, posent des questions.

Et puis un jardin, même tout petit, c’est un espace de liberté. Mon plus grand plaisir c’est de voir pousser ce que j’ai planté. Même si c’est très dur et fatiguant, car il peut faire très froid ou très chaud, on est toujours récompensé. Récompensé de voir enfin éclore ce qu’on avait imaginé, avec le petit plus que la nature apporte comme par exemple la colonisation par les insectes ou par les oiseaux.

Le jardin dans la ville est une tendance actuelle ?

Toutes les nouvelles constructions sont prévues pour intégrer des terrasses ou jardinets. Ce n’est pas toujours simple mais il y a un vrai retour. Les jardiniers de la ville de Paris n’utilisent plus de produits chimiques depuis 10 ans. Ils utilisent ce qui sert pour l’agriculture biologique. On laisse pousser les herbes au pied des arbres, comme par exemple le long du Canal Saint-Martin. Cela fait des petits ilots de verdure. C’est agréable, et plaisant de voir que l’on cherche à réintroduire la nature dans la ville. Il y a beaucoup d’abeilles à Paris car elles sont malheureuses à la campagne. On trouve de plus en plus de ruches à Paris, notamment à Montmartre, et ça, c’est une petite victoire sur le béton. 

Les gens réintroduisent la nature même dans de petits espaces..

Aujourd’hui de nombreuses boutiques proposent tout ce qu’il faut pour jardiner et les gens se débrouillent de plus en plus eux-mêmes. C’est une preuve de grand intérêt pour le vert.

Le principe du jardin éphémère ou vagabond rend le jardinage ludique et pratique : on change d’appartement, on prend son jardin. Avant il n’y avait que des pots lourds, maintenant on trouve des installations assez légères comme le Bacsac. Cela permet de faire des décors à renouveler et à déménager.

Et le jardin communautaire, comme un lieu à partager ?

Le jardin communautaire a été imaginé par un britannique au 19ème siècle pour égayer la vie des ouvriers qui n’avaient pas beaucoup de loisirs. Puis l’abbé Lemire a créé le principe du jardin ouvrier autour de Paris à la fin du 19ème siècle. Ces jardins sont tombés dans l’oubli jusqu’au récent essor du vert. Depuis, ils ont peu à peu été réhabilités. Il y a des gens qui y cultivent leurs légumes et par ce biais assurent une partie de leur nourriture.Maintenant dans les grands jardins, un coin est prévu pour faire des micros potagers loués pour les gens du quartier. C’est environ 1m2, c’est juste pour le principe de cultiver quelque chose. Les enfants adorent patouiller dans la terre planter des graines, et récolter. Ils découvrent les vrais légumes qui sortent de la terre. Il n’y a rien de plus simple que de faire pousser des fraises, des tomates, ou même un petit pommier.

J’ai de plus en plus de clients qui me demandent un coin potager. Que ce soit à Paris, en banlieue ou à la campagne. Tout le monde a envie d’avoir sa platebande, de faire pousser ses fraises. C’est vraiment sympa, on rencontre des gens, on échange nos astuces, nos graines. Ça créé un lien assez fort et je pense que ça intéresse toutes les populations et toutes les générations.

D’après vous, comment va évoluer cette tendance ?

Il y a toujours des problèmes de place pour les espaces verts. Les jardins sont lésés dans un programme immobilier. Les paysagistes arrivent, il y a des gravats, et souvent plus d’argent pour le jardin. La cohabitation entre les entrepreneurs et les jardiniers n’est pas toujours facile. Ça serait sympa que ça change.
On a obligé les entrepreneurs à construire des parkings dans les immeubles, moi j’aimerais qu’il y ait une obligation d’introduire des jardins dans chaque immeuble. Même une petite surface. Le jardin est un excellent antidépresseur, dès qu’il fait beau et que les feuilles pointent le bout de leur nez, tout le monde est de bonne humeur !

Depuis toujours, la première chose qui me fascine quand je vais à l’étranger c’est les jardins. C’est un lieu formidable pour la découverte du pays et du mode de vie des gens.

A Londres il y a plein de jardins privés. C’est ancré dans leur culture, c’est même presque génétique car même les jeunes jardinent. Ils ont une telle science du jardin qu’ils arrivent à faire des trucs incroyables. Ça peut faire partie de leur carte de visite.

En Inde, chaque famille – qu’elle soit riche ou pauvre – possède trois pots, dans lesquels ils plantent des fleurs.

Quels sont les jardins que vous aimeriez  faire découvrir ?

A Paris, le jardin André Citroën créé par Gilles Clément. C’est lui qui a introduit cette notion de jardin en mouvement, de parcelles qui ne doivent pas être trop cultivées, où l’on doit laisser revenir s’installer les plantes sauvages, les papillons. Le jardin du Quai Branly. Bien que récent, il a pris une belle ampleur. On évolue au milieu de graminées, de rosiers, d’arbres magnifiques où les oiseaux viennent chanter. On a plus du tout le sentiment d’être à Paris.

J’aime aussi le jardin Albert Kahn à Boulogne. Albert Kahn, banquier utopiste et extravagant, a eu l’idée de créer un jardin dans lequel seraient représentés les cinq continents. Il a envoyé des photographes dans le monde entier afin qu’ils prennent des clichés de jardins. Le jardin Albert Kahn possède s’étend sur trois hectares et on y trouve un jardin japonais, français, anglais. Il y a même une forêt vosgienne... Il a beaucoup souffert- il a connu les deux guerres et a été durement touché par la tempête de 1999 - mais il est d’une beauté !

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merci

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LIN EN SCENE

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Après avoir été investie par la végétation luxuriante des Mauvaises Graines, la coupole de merci a opté pour la sérénité avec Lin en Scènes. Les lits drapés de lin et de tulle et les photographies de paysages idylliques nous invitent à rêver à une escapade hors de Paris

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Lin en scène, jusqu'au 17 mai 2014

Découvrez tout l'univers du lin sur la boutique en ligne

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Rencontre avec Christophe Servell

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Les clients se pressent de bon matin dans les boutiques Terres de Café pour savourer les cafés sélectionnés avec soin par Christophe Servell aux quatre coins du monde. Rencontre avec ce passionné, soucieux d'insuffler un vent de renouveau à la consommation du café en France

Portrait Christophe Servell_ couleur

 

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Terres de café s’inscrit dans une démarche de terroir, racontez-nous comment est né le projet  

La première boutique Terres de café a ouvert en 2009 rue des Blanc Manteaux à Paris. Je me suis dit qu’il était temps de réfléchir au café autrement, qu’il serait intéressant d’avoir une démarche qualitative et de transmettre au grand public ce que nous savons du café. Nous voulions proposer de beaux cafés et transmettre un savoir de terroir, mais aussi vendre du matériel pour faire des expresso, du café filtre etc. pour que chacun puisse faire un bon café.

L’idée de Terres de café est de parler du café comme on parle du vin. Les gens viennent dans notre boutique comme ils vont chez un caviste. Ils veulent savoir comment faire un bon café et comment le déguster. Nous proposons une vingtaine d’origines dont 80% sont vendus en exclusivité chez nous ou chez nos partenaires restaurateurs et épiceries fines. La dernière nouveauté est la capsule pour les expresso avec nos cafés qui sont aujourd’hui parmi les capsules les plus haut de gamme du marché.

Quelle expérience souhaitez-vous transmettre à vos clients ?

Le café est comme un autre produit agricole : il a un terroir derrière. Le goût du café dépend de son lieu de culture, du savoir-faire du fermier et du torréfacteur. Il faut savoir qu’on ne torréfie pas tous les cafés de la manière. On utilisera tel café plutôt qu’un autre pour faire un café filtre ou un expresso.

Ensuite nous leur apprenons la manière de faire des cafés en fonction de leur mode d’utilisation.  S’ils ont une cafetière expresso, il faudra telle mouture, tel temps d’extraction etc. Ce sont des choses à connaitre. Des choses assez simples mais si on les connait pas on rate son café. Notre métier est donc de transmettre ce savoir à nos clients.

On parle beaucoup de l’école anglo-saxonne et de l’ouverture d’un nouveau style de cafés à Paris, est-ce qu’il y a un modèle pour le café ?

Il y a trois grandes écoles de café : l’école italienne, l’école scandinave et l’école anglo-saxonne.

L’école italienne avec l’expresso évidemment, un expresso sur torréfié avec du robusta et sa fameuse Crema. L’école italienne a fait beaucoup de choses pour le café et a transmis ces règles à toute l’Europe du Sud. Elle a notamment influencé l’école française qui est un nouveau courant dans le café.  Depuis quelques années, des artisans spécialisés s’intéressent à la torréfaction et à la tasse. Pendant longtemps en France, même les artisans torréfacteurs ne savaient pas faire un café. C’est tout un pan du métier que l’on avait oublié parce qu’il n’y avait pas d’école et aucune formation.

Les scandinaves sont de grands amateurs de café. Ce sont d’ailleurs les plus grands consommateurs au monde (la Finlande est le plus grand consommateur de café au monde) La Scandinavie et l’Allemagne ont une vraie culture du grain. Ils achètent beaucoup de café en grain et sont très équipés à la maison. Ils ont aussi la culture du café filtre clair - à la mode en ce moment - qui s’appelle le light testing. C’est ce qu’on appelle la méthode douce.

L’école anglo-saxonne représentée par l’Australie et la Nouvelle Zélande a sonné le renouveau du café et lui a fait beaucoup de bien. Les baristas, que l’on commence à voir en France sont spécialisés « tasses » : expresso filtre. Leur métier est de faire le café. On ne connait pas exactement l’origine de cette école. Deux trois types ont commencé à faire griller du café dans leur arrière-cour et ont ouvert des coffee shop. Ça s’est répandu récemment et ça a pris le pas sur le thé. Les baristas sont ensuite partis aux États-Unis, sur les villes côtières et à Londres.  Des français qui étaient parti faire des stages ou des études en Australie se sont retrouvés baristas là-bas et ont importé le modèle en France. C’est le cas de confrères qui eux n’ont pas cette démarche aussi empirique qu’est la nôtre. Ils ont importé un modèle sans faire beaucoup de changements, pour le bien du café.

Il y a dans Paris quelques lieux où l’on peut découvrir ces différentes écoles. Il y a des restaurants italiens qui servent un expresso qui sent fort la torréfaction, Il y a des light roasting spécialisés filtre et il y a des gens qui essayent d’avoir une approche multi-facette du café. 

Vous proposez un choix d’une vingtaine de cafés, comment travaillez-vous la sélection ?

Notre objectif est de n’avoir que des cafés exclusifs ou des grands crus. Un grand cru, c’est un café rare, qui a des propriétés gustatives très élevées. Il y a des grands crus plus connus que d’autres et qui ne sont pas forcément plus intéressants. Le café le plus connu et le plus cher est le Blue Mountain de Jamaïque. Il est vraiment très bon. Mais vous trouverez aussi des cafés exceptionnels à 35€ le kilo.

Tout cela ne peut se faire qu’avec une politique d’achat à long terme avec les fermiers et les importateurs. C’est la seule manière de cultiver la qualité car nous avons un vrai échange avec eux.  S’il l’on veut apporter un changement, au process de fermentation par exemple, nous le faisons car nous pouvons faire des essais avec eux. C’est comme ça que nous travaillons.  Évidemment, il y a des régions où c’est plus facile. Nous avons mis en place un partenariat en Éthiopie, pays que nous apprécions beaucoup. - Je dis « nous » parce que nous sommes trois torréfacteurs et un importateur -  nous avons cherché à rassurer les fermiers en leur disant : « nous voulons acheter des cafés plus chers que n’importe qui, parce que ce qui nous intéresse c’est que vous continuiez à travailler des espèces ancestrales et non des espèces améliorées, que vous travailliez des caféiers de plus en plus vieux et que vous gardiez vos rendements ». Les rendements sont tellement faibles que nous ne pouvons les augmenter que dans des limites très strictes.

Nous avons également une traçabilité accrue sur nos lots. Il y a une relation de travail qui s’’inscrit dans le temps. Et moi ça me permets d’avoir accès au plus beau café du monde parce que je piste ce café.

Votre dernière découverte ?

En Ethiopie. Au début de Terres de café, j’ai rencontré un géographe français qui s’est associé à un éthiopien pour monter une station de traitement de café et collecter les plus jolies terres de la station. Il a participé à la revalorisation de tout un terroir oublié, qui s’appelle le Wallaga, l’un des trois berceaux du café arabica. Nous avons fait un pari ensemble. Nous avons acheté un café qui s’appelle Ethiopie Moka Yeti, l’un des arabicas les plus connus.  Récemment nous avons trouvé dans la ferme yeti des caféiers centenaires avec des fèves énormes. Nous avons rencontré le propriétaire, un homme de 86 ans qui a fait perdurer la ferme que son père a créé il y a 100 ans, et lui avons acheté tout ce qu’il avait. Est-ce que le café sera bon ? Nous verrons parce que nous n’avons pas maitrisé le process de fermentation. L’année prochaine il sera fabuleux, parce que nous avons fait ce qu’il faut pour qu’il soit bien récolté et bien fermenté sous ces vieux arbres. Si la qualité est satisfaisante, ce sera de l’Old Yeti Centenaire.

 

 

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En savoir plus sur Terres de café : www.terresdecafe.com

Le blog de Terres de café : blog.terresdecafe.com

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merci

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Merci maman

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A l'occasion de la fête des mères, merci vous propose une sélection de produits colorés pour combler vos mamans.

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médaille merci maman, 7€

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Écharpe en gaze de coton merci merci 25€ ; trousses en cuir 50€ ; vernis Nailmatic, 6€ l'unité

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Écharpe en gaze de coton indigo, 25€ ; paréo Indhu Madhi 70€€, carnet merci maman et sa pochette en tissu, 10€ ; vernis Nailmatic, 6€ l'unité

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Découvrez toute la sélection de produits merci maman sur la boutique en ligne

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Rencontre avec Philomène et Raphaelle

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A l'occasion de la fête des mères, merci a demandé à Philomène et Raphaëlle d'imaginer une boîte spéciale maman. Passionnées par la mode, la couture et la photo, les deux jeunes lycéennes proposent une sélection féminine et colorée de produits pour qui raviront toutes les mamans.

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Vous avez créé pour merci une boîte remplie de surprises pour la fête des mères, comment vous est venue l'idée ?   

Marie France Cohen nous a proposé d'imaginer un projet pour la fête des mères. On s’est demandé ce qui plairait à nos mamans, tout en mettant en avant notre univers et nos goûts respectifs.
Nous avons sélectionné des produits chez merci, en s'inspirant des tiroirs d'une maman, de la façon dont elles s'habillent...
La boîte que l'on a créée est personnalisable. On a intégré une petite carte pour que les enfants aient la possibilité d’écrire un petit mot d'amour à leur maman. Ils peuvent aussi rajouter les cadeaux qu’ils ont fait à l’école...  pour qu’il y ait un peu d'eux mêmes dans cette boîte. C'est une boîte pleine de surprises.

 

Quelles sont vos inspirations, les blogs que vous aimez ? 

Raphaëlle : Je regarde peu de blogs mais j’aime beaucoup celui de l'illustratrice Margaux Motin. J'ai lancé mon blog mybellybutton après avoir découvert Rookiemag, un magazine lancé par l'américaine Tavi Gevinson qui avait créé un blog étant petite. Chacun peut y partager ses inspirations.

Philo :  J'aime la photographie. J'ai créé un blog où je poste mes propres clichés.  Je prends des portraits, des paysages à l'étranger. J'essaye d'amener une touche personnelle qui relève plus du domaine de l'art que de la mode. Raphaëlle, elle, est plus orientée mode.
On a chacune un Tumblr. Il y a un flux d’images en permanence, dès qu’on a besoin d’idées, on s’y rend et on trouve des milliers d’images que l’on recherche. C'est génial ! Et puis on se complète par nos goûts et nos différences enrichissent notre travail.

Quel est votre projet créatif rêvé ?

 

Une énorme expo où l'on représenterait plein d'arts différents ! Ou avoir un lieu à nous pour l'exploiter comme on veut, dans l'esprit de la Gaité lyrique. On aurait la liberté d'y montrer nos inspirations. Merci est génial pour ça, c'est un magasin mais aussi un lieu pour s'inspirer.

 

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La boite contient : une écharpe en coton merci merci, une médaille merci maman, un carnet A5 merci merci, un stylo fluo, trois masking tape, un vernis Nailmatic. Prix : 49€

La boîte cadeau merci maman est disponible chez merci

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Découvrez l'univers de Philomène et Raphaëlle :
philomenecohennewsfile.blogspot.fr
www.mybellybutton.fr

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Rencontre avec Dorette

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Passionné par les bijoux depuis son plus jeune âge, Catherine Levy, co-créatrice de la marque Tsé Tsé, a lancé sa propre marque intitulée Dorette. Des bijoux précieux aux inspirations de tradition indienne et française. Rencontre

Catherine Levy Dorette

Quel est votre parcours ?

Je suis née à Paris, mon père était designer de chaussures et ma mère adore les bijoux. J'ai étudié le design industriel à l'Ecole nationale supérieure de création industrielle où j'ai rencontré Sigolène Prébois, avec laquelle je me suis associée pour créer des objets pour la maison signés Tsé & Tsé associées, dont certains, comme le Vase d'Avril, sont devenus des classiques.

 

Pouvez-vous nous présenter votre collection de bijoux Dorette ?

Ma griffe Dorette existe depuis un an, mais ces bijoux sont depuis très longtemps présents dans mon esprit... Comme beaucoup d'objets de Tsé & Tsé associées, ils refusent le calibrage, l'alignement, la monotonie. Ils sont faciles à vivre, n'entravent pas les mouvements et ne pèsent pas lourd : ce sont des bijoux du quotidien. Leur charme réside dans leur irrégularité, l'assemblage des pierres toujours unique, qui racontent une histoire chaque fois un peu différente. Ce sont des variations sur le thème du plaisir, et l'interprétation de celui ou celle qui les porte y est pour beaucoup. Je ne me lasse pas de combiner différentes couleurs, subtiles ou plus vives, sourdes ou éclatantes.


Je mélange l'or et l'argent, les cabochons et les tailles roses anciennes. Les pierres sont montées à l'endroit, à l'envers, en serti griffes ou clos. Bref, je veux m'amuser et enchanter.  

 

Vous chinez les matériaux et créez vos bijoux en Inde, quelles sont vos sources d’inspirations ? 

L'Inde est une source de surprise qui ne tarit jamais. Je guette les couleurs des saris et la forme des fleurs dans les arbres. J'y trouve des pierres irrégulières, modestes mais singulières.

Le bijou que vous ne quittez jamais ?

Il y a des bijoux que je n'ai portés pendant plusieurs années : des créoles savoyardes offertes par mes parents, des boucles d'oreilles de gitane achetées en Pologne sur un trottoir... Mais aujourd'hui, ceux que je ne quitte jamais sont les premiers prototypes que j'ai fait réaliser. Il me suffit de les regarder pour ressentir la joie que j'ai éprouvée en les voyant pour la première fois. Je n'en finis pas de les scruter pour tenter de comprendre d'où vient le charme qu'ils ont à mes yeux.

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Découvrez les bijoux Dorette chez merci

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Taïwan Design Tigers

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A l'occasion des D'days, merci présente les Taïwan Design Tigers. Depuis une dizaine d'années, la communauté du design multiplie les échanges avec les jeunes designers ou artisans-fabricants de Taïwan. Les grands noms du design mondial, Nendo, les frères Campana, ou Constantin Grcic ont unis leur créativité au savoir-faire des artisans taïwanais pour proposer des pièces expérimentales uniques.

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Plastic Classic Chair par Pili Wu et Tian-Chang Jian - hêtre laqué

En Asie, le traditionnel fauteuil Ming est considéré comme un symbole de réussite sociale et de bon goût. A l'inverse, le tabouret en plastique moulé renvoie à la consommation de masse. Très répandu grâce à son prix abordable, il est au même titre que le fauteuil Ming, un classique. En réunissant les caractéristiques distinctives de ces deux icônes, à savoir la boucle accoudoir et le dos du fauteuil Ming ainsi que le siège et les pieds du tabouret en plastique, le fauteuil de Pili Wu est un hybride "classique".

L'édition limitée doit son esthétisme au savoir-faire de l'artisan Tian-Chang Jian qui utilise une technique de laquage reconnue depuis un millénaire. Les gradations dans la couleur sont le résultat d'un procédé de laquage effectué couche par couche par le maître artisan.

Le fauteuil Plastic Classic est issu d'une collaboration entre les galeries Han et ILIVETOMORROW, basées à Hong Kong.

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Fauteuil Wave par Fernando et Humberto Campana - bambou 

Avec le fauteuil Wave, Fernando et Humberto Campana explorent la flexibilité du bambou. Des tiges entières, pliées dans des formes courbes continues, créent la structure de la chaise. Un résultat novateur, pas seulement pour les designers brésiliens, mais aussi pour l'artisanat taïwanais. Un nouveau challenge dans le travail du bambou.

IMG_0041Bentboo tripod designé par Chen-Hsu Liu

Cet objet fonctionnel démontre la nouvelle possibilité dans la production de masse. Ici, l'artisanat du bambou sort tout droit d'une usine

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Cocoon Plan Sofa par Rock Wang et Kao-Ming Chen - bambou

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Exposition "Taiwan Design Tigers" à découvrir chez merci jusqu'au 2 juin 2014.


Dans le cadre du parcours Designer's Day, prolongez l'expérience avec l'installation Hand in Hand au Bastille designer Center, 74 Boulevard Richard Lenoir 75011 Paris www.hand-in-hand.fr

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merci

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Rencontre avec Caroline Labataille

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Caroline Labataille est, depuis toujours passionnée par les sacs à main. Une passion qui l'a amenée à lancer sa propre marque, Whispering Hooves. Elle imagine des pièces uniques inspirées de la culture amérindienne. Des sacs à franges brodés de perles, dont les cuirs sont délicatement colorés. Rencontre.

Caroline labataille

Quel est votre parcours ?

Après des études de design textile à Paris, je suis partie à Londres respirer un autre air. Vendeuse chez Joseph; j'ai été imprégnée par la manière sans cesse renouvelée qu'avait Joseph Ettedgui de mélanger, d'arranger et de présenter vêtements et accessoires dans ses boutiques. Il innovait en permanence !Puis, toujours chez Joseph, au sein du département maison, mettant en scène les deux beaux univers très différents de Maryse Boxer pour son Art de la table et de Carolyn Quartermaine pour ses tissus, collages et coussins ; j'ai continué mon expérience de vendeuse. Leurs deux mondes très créatifs se mélangeaient à merveille dans un renouvellement permanent de la mise en scène. La beauté était partout, jusqu'aux paquets cadeaux uniques à chaque fois...

De retour à Paris, j'ai travaillé chez Safrane, atelier de broderie main pour le prêt-à-porter de luxe et la Haute Couture, en tant qu'assistante de direction. Et j'ai eu la grande chance de pouvoir toucher à tout : de l'échantillonnage aux rendez-vous avec les couturiers, en passant par les commandes de matières premières et la production ; une expérience foisonnante et la découverte de la broderie main !

L'envie de créer a toujours été très présente en moi et s'est amplifiée au fil des années jusqu'à ce que j'en reconnaisse le tressaillement incontournable et que j'accueille l'espace nécessaire à ce processus créatif. Et cet espace vivant et infini me nourrit en silence. C'est ainsi que Whispering Hooves est né.

D'où vous est venue l'envie de lancer une collection de sacs à main ?

J'aime les sacs depuis toute petite fille, j'aime profondément cette invention ! Donc... J'ai renoué avec ce lien.

Vous puisez votre inspiration dans la culture amérindienne, qu'est ce qui vous touche dans cette culture ?

En effet, une partie de mon inspiration vient de là. Ce qui me touche, c'est le rapport humain à La Vie : à l'Univers et à la Nature que nous sommes et dont nous nous sommes coupés alors que nous sommes cette Union. Et puis l'Art, les Arts amérindiens, la beauté des différents artisanats, des habitats...Mais je n'ai pas décidé de faire des sacs liés à cette ou ces culture(s) nord-amérindienne(s), ce travail est revenu à moi ; il murmurait depuis longtemps...

 

Vos sacs sont des pièces uniques qui font appel au travail du cuir et des turquoises, quel est le process de création ?

Les sacs que je fais sont pour la plupart en peau de cerf, mais également en peau de vachette et d'élan. Donc, je choisis une peau et je rends grâce à l'animal qui a donné sa vie.

Puis je trace, coupe et couds, orne, brode, peins, selon ce qui vient. C'est une relation entre le subtil et la matière. Ce qui sort est déjà là : c'est l'ancrage dans la matière dont je m'occupe. En silence, mon cœur et mes mains s'expriment en résonance à cet espace sauvage, infiniment doux, nourrissant et aimant dont je parlais plus haut. C'est une relation unique à chaque peau et j'aime chaque sac infiniment. C'est un process très vivant et très joyeux.

 

Pouvez-vous nous parler de votre prochaine collection, votre prochain projet ?

Et bien vu la façon dont je travaille, il m'est difficile de répondre à votre question... Je continue d'observer et d'apprendre et tout est là, pour continuer à créer !

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En savoir plus sur Whispering Hooves : www.whispering-hooves.com
Facebook de Whispering Hooves

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Les techniques du café filtre

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La technique du café filtre requiert une grande précision. Christophe Servell, créateur de Terres de Café nous a invité à découvrir les étapes pour réussir son café filtre à la perfection.

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1 - Pour une tasse de café, comptez 10g de café pour 10cl d'eau
2 - Utilisez du café en grain - Le moudre si possible avant de le faire car cela évite au café de s'oxyder. Pour le café filtre, veillez à ce que la mouture doit être assez fine.
3 - Faites chauffer votre eau. La température ne doit pas exéder 95° car cela brûle le café, qui perd alors de son acidité et devient trop amer

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4 - Rincez le filtre. Les filtres contiennent parfois de la poussière et des résidus de papier
5 - Versez votre café puis faites un cratère au milieu
6 - Humectez le café pendant 30 secondes en versant un filet d'eau dessus. Cela permet au café de s'ouvrir et de délivrer ses arômes.
7 - Filtrez le café. La filtration ne doit pas excéder 2min30 afin d'éviter d'avoir un café trop amer (plus on verse de l'eau plus la caféine passe). Versez l'eau de manière homogène.

 

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Votre café est prêt. Bonne dégustation

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En savoir plus sur Terres de café : www.terresdecafe.com

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Rencontre avec Thierry Attal

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Thierry Attal poursuit la tradition de la sandale sur-mesure, lancée par son père il y a plus de 30 ans dans son atelier-cordonnerie au 122 rue d’Assas à Paris. Passionné par le travail du cuir, il propose à ses clientes de choisir le cuir, le modèle, la couleur et même de graver le prénom dans la semelle. Cultivant un style qui allie technique et créativité, Thierry Attal ne cesse de se renouveler pour répondre aux envies de ses clientes parisiennes mais aussi japonaises et brésiliennes. Rencontre

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Quelle est l’histoire de la cordonnerie ATTAL ?Mon père a ouvert en 1969. Il a commencé comme cordonnier classique, avec une formation de monteur de chaussures, donc il connaissait la chaussure profondément. Au début, il allait chercher du travail dans d’autres cordonneries qu’il livrait, et un jour une dame a amené une petite paire de sandales en cuir dans sa cordonnerie et lui a demandé de faire une copie. Il ne faisait pas ça mais a accepté de faire un modèle et l’a mis en vitrine. Une autre dame a ensuite demandé un autre modèle. Il ne s’est jamais arrêté et la sandale sur-mesure était née.Mon père a commencé à installer les sandales et créer ses propres modèles, puis a fait évoluer le travail, le choix des cuirs et les modèles au fil des années. Moi j’ai commencé  à travailler à 15 ans l’essentiel de ce que j’ai appris c’est ici dans l’atelier que je l’ai développé, car ce métier on l’apprend avec la passion et en pratiquant. On a peaufiné la fabrication tout au long des années, cherché les meilleurs cuirs, le top qualité et toujours la fabrication française.

Quelle est la particularité des sandales Attal ?

Le choix des cuirs est essentiel dans nos sandales. Je travaille avec des ateliers en France, comme le cuir Degermann ou un atelier dans la Drôme qui a de très belles pièces notamment des peaux de chevreaux que je sélectionne pour les sandales.

Dans le cuir, on utilise plusieurs pièces, le premier cuir est la partie où l’on pose le pied directement, c’est ce qu’on appelle le « collet battu ». C’est du cuir végétal naturel très fin pour le pied. Pour les brides on utilise du veau tanné en France ; On travaille aussi avec du chevreau, ce sont des petites peaux tannées de toutes les couleurs.

Je propose du sur-mesure, les clientes viennent ici et sortent les peaux, elles touchent, elles font leur mélange, je les laisse fouiller, c’est aussi le plaisir d’être dans un atelier.

La personnalisation est aussi ce qui me distingue dans mon travail. On appelle ça des frappes, je les fais à la main lettre par lettre, souvent c’est le prénom, on me demande aussi parfois d’inscrire une date, récemment j’ai frappé la date de 1ère communion sur une sandale d’enfant.

C’est un petit plus, la personnalisation. L’essayage sur mesure reste le plus important, c’est un service et une tradition de savoir-faire.

Quelles sont les étapes de création de la sandale signée ATTAL ?

C’est un travail par étape, entre savoir-faire et envie de la cliente.

On commence avec des semelles en carton, je fais un essayage avec la cliente pour avoir le meilleur contour de pied. Ensuite la personne choisit son modèle, la couleur du cuir, la largeur des brides. La semelle est découpée dans le collet battu, je découpe à la main, c’est la première semelle sur laquelle on pose le pied puis je réalise la semelle dite « de marche ».

 

Je découpe les brides à la main, je n’ai pas d’outillage particulier, il me faut une bonne lame mais tout est fait de manière artisanale. Pour les couleurs, je découpe plus large pour pouvoir mettre un renfort, ce qui leur donne leur force.Les brides sont libres, je grave ensuite le prénom à l’intérieur, la personne vient essayer et j’ajuste bride par bride sur le pied. Je peux même déplacer un peu selon la forme du pied, les imperfections, ou ce qui désire la cliente, ce qui donne une sandale vraiment sur-mesure, unique.L’étape suivante est la couture, je fais une rainette (une petite rigole tout autour pour insérer la couture) et j’amène mes sandales chez un couseur. Pour finir, j’utilise une cire naturelle pour avoir un peu de brillance. La réalisation d’une paire est d’environ 5 jours avec les essayages et finalisation.  

Comment voyez-vous évoluer votre métier ?

Je suis resté sur un travail très artisanal depuis 30 ans. Dans ce métier, il y a des évolutions dans les machines, mais le savoir-faire reste celui que j’ai appris avec mon père. Ce que j’ai appris il y a 38 ans c’est toujours le même principe, le cuir est tanné de manière traditionnelle avec de l’écorce de bois, l’outillage est classique. Il n’y a pas vraiment d’évolution, c’est plutôt la continuité d’un savoir-faire technique. On a des gens qui viennent nous revoir avec des sandales 10 ans après pour faire des réparations dessus et elles sont toujours opérationnelles.

La paire de sandale que vous aimez particulièrement ?

Certaines clientes me demandent des mélanges de couleur, c’est incroyable, mais ce qui me plaît c’est le travail des matières. Travailler le reptile, le lézard dans des couleurs différentes c’est unique. Une tropézienne en serpent c’est magnifique. Bien sûr j’aime aussi quand c’est spartiate, un cuir simple mais de qualité, c’est très joli sur le pied.

 

La collaboration avec Merci 

Je propose pour merci une collection de cuirs bruts, des modèles dans deux coloris noir et naturel. Sortir de l’atelier c’est assez inédit pour moi parce que je sors rarement de mon shop et du quartier.

C’est étonnant car lorsque j’ai réalisé les paires et fait la personnalisation en frappant merci sur les semelles, les clientes qui passaient ont reconnu tout de suite, elles étaient contentes de voir que j’allais être chez merci. C’est un honneur.

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Sandales Attal disponible chez merci du 5 au 7 juin 2014

Possibilité de faire un marquage sur la semelle (prénom, initiale, date) sur place ou sur commande

Sandales à partir de 175 euros. Pour toute commande spécifique, prévoir un délai de 5 jours ouvrable

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Cordonnerie Attal, 122 rue d’Assas, 75006 Paris

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merci

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Heliotropic

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Découvrez la nouvelle installation solaire Heliotropic. Venez fabriquer votre jus de fruits frais en faisant du vélo, profitez d'un moment de calme pour vous prélasser dans les transats et repartez avec plein de produits aux couleurs de l'été

IMG_0300Le vitamine bar propose des jus de fruits frais, à déguster sur un transat ou au soleil

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François Bernard et François Demay ont imaginé Heliotropic, une évocation créative de notre attirance pour le soleil, réelle ou imaginaire. De la Riviera des années 50 aux déserts arides, des oasis de Palm Springs aux inspirations psychédéliques du Flower Power, à chacun son idée pour se recharger en énergie solaire

IMG_0335Une sélection de produits aux couleurs de l'été : tee-shirts légers, shorts en jean, tennis, lunettes de soleil...

IMG_0350Baretto, designé par Paolo Boetti et Manuela Verga du Boattiverga Studio

Les designers Paolo Boetti et Manuela Verga redonnent une seconde vie aux traditionnelles caisses pour ranger les bouteilles en les transformant en mini bar grâce à une une structure montée sur roulettes.

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L'installation Heliotropic est à découvrir jusqu'au 28 Juin

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merci

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Little Sun

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A l’occasion de l’installation Heliotropic, placée sous le signe du soleil, merci a choisi de présenter un objet pas comme les autres, la lampe solaire Little Sun.

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Créée par l’artiste Olafur Eliasson et l’ingénieur Frederik Ottesen, Little Sun est une petite lampe portative en forme de soleil comportant un panneau solaire capable de stocker 4 à 10 heures de soleil. Little Sun est un objet durable et propre, fabriqué en plastique partiellement  recyclé. Sa légèreté et sa taille la rendent facile à transporter et à poser ou accrocher où bon vous semble : sous la tente, sur la plage ou en montagne.

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Plus qu’un objet d’art utile, Little Sun est au centre d’un projet global. Elle est la promesse d’un avenir plus lumineux pour les 1,6 milliard de personnes n’ayant pas accès à l’électricité. En achetant Little Sun, vous réduisez son prix d’achat de moitié dans les pays qui nécessitent de la lumière.

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 « La lumière est pour tout le monde – elle détermine ce que l’on fait et la manière dont on le fait. C’est pourquoi Frederik Ottesen et moi avons développé la lampe solaire Little Sun. Une partie de l’œuvre réside dans la lampe et l’activité qu’elle génère. L’autre partie réside dans le succès de sa distribution dans les communautés reculées, de sa production à son utilisation.  Little Sun est un rayon qui s’ouvre sur le débat urgent qui est d’apporter une énergie durable à tout le monde » Olafur Eliasson

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En savoir plus sur Little Sun : http://www.littlesun.com/

Little Sun in 2 Minutes from Little Sun on Vimeo.

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L’installation Heliotropic est à découvrir jusqu’au 28 juin chez merci

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Heliotropic, le film

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François Bernard et François Demay ont imaginé Heliotropic, une évocation créative de notre attirance pour le soleil, réelle ou imaginaire. De la Riviera des années 50 aux déserts arides, des oasis de Palm Springs aux inspirations psychédéliques du Flower Power, à chacun son idée pour se recharger en énergie solaire

Conception : François Bernard et François Demay
croisements.com
iconogene.com

Réalisation : Sophie Lajeunesse pour Iconogene
Musique : Marc Durif
Production : Maison et objets
Image : Agnès Hospitalier & Christophe Jallais

Heliotropic, une installation à découvrir jusqu'au 28 Juin 2014

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merci

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Rencontre avec les designers de Baretto

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Les designers italiens Paolo Boatti et Manuela Verga ont imaginé Baretto, un mini bar ingénieux conçu avec des casiers à bouteilles vintages. Un projet qui leur a permis de remporter le A' Design Award dans la catégorie mobilier, objets décoratifs et ameublement . Rencontre.

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Quel est votre parcours et comment vous êtes-vous rencontrés ?

Nous nous sommes rencontrés lors d’un workshop sur le design à Saint Pétersbourg. Nous étudions tous les deux à l’école Politecnico de Milan, où nous avons obtenu notre diplôme d’architecture. Après ses études, Paolo a travaillé sur de nombreux projets d’urbanisme et d’architecture pour des clients publics ou privés en Italie et à l’étranger. Il a collaboré avec l’école Politecnico de Milan pendant plusieurs années et a toujours cultivé une passion pour le design et la création de petits objets.

Depuis 2006, Manuela travaille en tant qu’architecte et designer d’intérieur à Milan et San Paolo (Brésil). Elle supervise des projets de résidences, d’hôtels, de bureau et de boutiques pour des clients internationaux. Depuis quelques années, elle développe son intérêt pour le design de produit.

Comment avez-vous eu l’idée de créer Barretto

Il y a un an, nous avons découvert des casiers à bouteille des années 50 et 60 dans un entrepôt. Bien que couverts de poussière, on voyait leurs couleurs et les logos. Des exemples parfaits du design industriel ! Notre souhait de réutiliser ces casiers et les recherches que nous avons effectuées nous ont amené à imaginer Baretto. Un mini bar à roulettes adapté à la vie moderne : coloré, résistant et customisable.

Avec Baretto,  vous mêlez vintage et design contemporain. Est-ce une approche purement esthétique ou cela résulte-t-il d’une réflexion autour du détournement de l’objet de manière plus générale ? 

 

La philosophie derrière Baretto s’appuie sur le concept du recyclage qui apporte une touche de vintage. Un vieux casier reprend vie en se métamorphosant en un mini-bar moderne et écolo.

Le recyclage et la réinterprétation d’un objet sont les clés qui donnent naissance à un objet de design exclusif, unique dans ces combinaisons illimitées de couleurs et de formes. Pour ce projet, comme pour «  Prosthese and innesti » l’idée principale est le recyclage :

un vieil objet fait main pour le premier projet et un objet industriel pour Baretto, chacun remodelés à travers la réinterprétation de leur fonction primaire.

Notre travail se base essentiellement sur la rencontre entre objet vintage et nouveau matériau afin de créer une pièce aux formes contemporaines et épurées.

Le design italien est un reconnu dans le monde entire. Quels designers d’hier et d’aujourd’hui vous inspirent ?

Nous nous inspirons des maîtres du design italien comme Castiglioni, Murani ou Ponti. Leurs projets sont des exemples d’esthétisme, de fonctionnalité, et de l’utilisation de nouveaux matériaux et de nouvelles formes. Nous sommes aussi influencés par Lina Bo Bardo ou des designers contemporains comme les Frères Campana ou Thomas Heatherwick.

 

 

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Découvrez les Baretto au 1er étage de merci jusqu'au 28 Juin

En savoir plus sur Paolo Boatti et Manuela Verga: www.boattiverga.com

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merci

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Merci maman

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A l'occasion de la fête des mères, merci vous propose une sélection de produits colorés pour combler vos mamans.

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médaille merci maman, 7€

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Écharpe en gaze de coton merci merci 25€ ; trousses en cuir 50€ ; vernis Nailmatic, 6€ l'unité

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Écharpe en gaze de coton indigo, 25€ ; paréo Indhu Madhi 70€€, carnet merci maman et sa pochette en tissu, 10€ ; vernis Nailmatic, 6€ l'unité

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Découvrez toute la sélection de produits merci maman sur la boutique en ligne

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merci

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Rencontre avec Orlebar Brown

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Merci présente les shorts de bain intemporels et raffinés Orlebar Brown. Des pièces qui se portent aussi bien au bord de la piscine que pour une partie de beach volley. Rencontre avec Adam Brown, créateur de la marque.

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Comment vous est venue l’idée de créer Orlebar Brown?

Un jour, un ami m’a invité au Rajasthan pour ses 40 ans. J’étais avec un groupe d’une vingtaine d’amis, tous élégants, soucieux de leur apparence mais pas obsédés par la mode.
Nous avons voyagé ensemble. Tout le monde était bien habillé mais une fois au bord de la piscine j’ai été frappé de voir que les hommes avaient l’air affreux en maillot de bain alors que les femmes étaient toujours aussi belles. Ils portaient tous des shorts de surf ou des baggys informes avec des imprimés criards.J’ai aussi constaté qu’à chaque fois que nous étions au bord de la piscine et que nous voulions aller déjeuner, il fallait que l’on se change.L’idée d’Orlebar Brown vient de là. Le principe n’était pas de faire de simples shorts de bain, mais des shorts élégants avec lesquels vous pouvez vous baigner. Un vêtement qui puisse se porter à la plage, la journée, pour différentes activités. C’ est un principe auquel nous tenons encore aujourd’hui.

Le maillot de bain haut-de-gamme est un marché de niche cependant de plus en plus de maisons de mode développent des collections de maillots de bain. Comment Orlebar Brown se différencie-t-il ?

Nous nous sommes différenciés car nous avons créé des shorts de bain ajustés à la taille. Tous nos shorts sont basés sur le traditionnel patron à 17 pièces du pantalon masculin.
Nous considérons qu’un homme, peu importe sa carrure, aura meilleure allure avec un vêtement bien coupé, ni trop serré ni trop large. Je trouve ça très bizarre que l’on pense qu’un vêtement informe sans style puisse habiller ce que vous essayez de cacher.

Orlebar Brown propose des produits raffinés et stylés, qui sont vos clients?

Notre succès est dû à nos clients. Ils sont loyaux et apprécient la qualité et l’intemporalité. Nous imaginons l’homme Orlebar Brown comme un homme d’esprit, qui aime voyager.

Il aime les vêtements mais n’est pas obsédé par la mode. Il a un sens aigu du style et une habilité à réinterpréter les vêtements OB pour se créer un style bien à lui. 

Quelles sont vos inspirations?

J’essaye toujours de trouver de l’inspiration lorsque je voyage. Nous avons abordé le thème de Miami, Monaco et aujourd’hui nous sommes dans la jungle. Nous sélectionnons toujours un thème qui reflète notre façon de penser sur le moment – ce que nous aimons et ce que clients pourraient apprécier. Pour la jungle, nous avons composé à partir d’une palette de couleurs vives, avec des références abstraites à la faune, à la flore et aux oiseaux de paradis. Nous interprétons ces thèmes de manière uniques et désirable. La photographie et les références culturelles jouent un rôle dans chacune de nos collections.  

Les shorts Orlebar Brown ont tous des noms de chiens : setter, whippet, bulldog, y-a-t-il une histoire derrière tout ça ?

J’adore les chiens. Quand je travaillais comme photographe, je les prenais tout le temps en photo. J’imagine que les noms viennent de là. Et puis comment est-ce que vous appelez un short ? Plus spécifiquement, le bulldog est un symbole très anglais, un fondamental dans la philosophie d’Orlebar Brown.

Quels sont vos futurs projets?

L’été 2014 sera surement le plus chargé depuis la création d’Orlebar Brown. Nous avons lancé notre première collection de lunettes de soleil et de chaussures, ouvert un showroom à New York et un nouveau site internet. Sans compter l’ouverture de plusieurs boutiques et pop-ups dans les Hamptons, à Cannes et à Bicester.

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Orlebar Brown est chez merci tout l'été

Maillots de bain disponibles en trois longueurs différentes à partir de 125€ ; tee-shirts à partir de 65€

En savoir plus sur Orlebar Brown : www.orlebarbrown.fr

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Rencontre avec The Parisianer

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A l'occasion de l'installation merci aime Paris, merci présente les illustrations de The Parisianer. 100 artistes expriment sur les couvertures d'un magazine imaginaire leur vision de Paris à la façon des Unes du New Yorker. Des illustrations au dessin contemporain ou vintage, décalé ou poétique...Rencontre avec les deux créateurs de ce projet, l'illustratrice Aurélie Pollet et le graphiste Michael Prigent.

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Quel est votre parcours  ? comment vous êtes-vous rencontrés ? 

Michael et moi étions étudiants à l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Pendant cette période et les années qui suivirent nous participions et organisions souvent expositions et fanzines collectifs. Il y a deux ans, résidente à la Cité Internationale des Arts, j'ai proposé à Michael de rejoindre mon atelier et cette proximité a relancé notre penchant commun pour les initiatives créatrices collectives. Nous avons d'abord réalisé une collection de 50 Bds en auto édition avec une trentaine d'artiste, les Bds POING, avant de nous lancer dans l'aventure The Parisianer.

Pouvez-vous nous présenter le projet The Parisianer ?

Depuis longtemps, Michael avait en tête ce désir d'imaginer ce que donneraient les couvertures de The New Yorker à la mode parisienne.
Nous avons eu envie de proposer cet exercice de style à un grand nombre d'illustrateurs. La plupart d'entre eux ont toujours rêvé de concevoir un jour la Une de ce magazine culte, auquel nous voulions rendre hommage. Cela nous semblait aussi un bon prétexte pour raconter notre ville d'une façon originale et innovante, à travers les interprétations subjectives de plusieurs artistes.

Comment avez-vous choisi les auteurs  qui ont collaboré au projet ? Les illustrateurs avaient-ils des contraintes dans la production de leur dessin  ?

Nous avions une vision assez claire de l'univers dans lequel inscrire le projet, et avons passé beaucoup de temps en kiosque, en librairie ou sur internet à la recherche d'illustrateurs, et déniché des perles rares ! Étant au cœur d'un vaste réseau d'artistes, nous avons aussi simplement regardé tout autour de nous...

Chaque artiste recevait les «  règles du jeu  », qui consistaient principalement à nous envoyer un croquis préparatoire, pour éviter les redondances, ou les idées trop clichés sur la capitale.
Au final, ce fut pour nous un réel bonheur d'être parvenu à convaincre ce nombre impressionnant d'artistes, et un vrai plaisir de suivre l'élaboration de leurs images, fortes et surprenantes !

Que vous inspire Paris et quelle est votre vision de la ville aujourd’hui ?
 

Paris est et restera selon nous une ville mythique, qui alimente les fantasmes, suscite passion ou dégoût. Cette ville a mille histoires à raconter, et c'est ce que nous avons eu envie d'exprimer à travers ce projet.
Nous voulions aussi lutter contre une certaine tendance parisienne à dénigrer la ville. Tant de parisiens s'en plaignent et veulent la fuir, sans jamais le faire en fin de compte. Nous avions envie de considérer Paris sous un jour nouveau. Notre ville peut toujours nous surprendre, nous faire rire, nous émerveiller...

D’après vous, en quoi merci est un lieu d’expression pour la scène créative parisienne et d’ailleurs ?

On est d'abord frappé en pénétrant dans l'enceinte de Merci par la beauté de l'espace, la qualité de la sélection qui allie audacieusement styles et références. C'est un lieu très vivant, qui propose des objets éclectiques et raffinés. On ne peut qu'être sensibles au soin apporté à cet univers plein d'élégance et d'humour. The Parisianer y sera parfaitement installé pour passer l'été.

Découvrez les illustrations de The Parisianer tout l'été chez merci - 39,90€

 

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En savoir plus sur The Parisianer : www.theparisianer.fr

Suivez les sur facebook : https://www.facebook.com/theparisianer

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